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Publié par tennis-saint-just-davray.over-blog.com

Adopter une attitude physique positive dès la fin du point (gagné ou perdu)
Effectuer un petit pas chassé rapide
Adopter une démarche haute
Tenir la raquette au coeur 
Se relâcher
Souffler
Trouver le calme de l’esprit, le relâchement musculaire 
Rester impassible (pas de signe d’angoisse, de colère, de tristesse...)
Regarder le cordage 
Se préparer activement à gagner le point suivant 
Relever la tête 
Sautiller 
Retrouver une attitude dynamique 
Effectuer les rituels (rebond de la balle avant de servir, souffler dans la main...)
Soyez un joueur positif
Évitez les mots négatifs
Évitez les phrases négatives telles que: «il ne faut pas que je rate mon second service», remplacez la plutôt par «Je veux réussir mon second service». Dans la première phrase il y a une double négation: «ne pas» et «rater».
Parlez vous positivement: arrêtez de dire «Mon service est nul», «J’ai un coup droit de ch...» ou encore pire, le «Je suis nul»
À chaque fois que vous vous dévalorisez, vous perdez confiance en vous. Cette confiance est nécessaire pour avoir la volonté de gagner.
Péché d’orgueil
Prenez chaque adversaire comme il vient. Ne commencez pas à vous énerver ou vous dévaloriser parce que vous n’arrivez pas à battre ce joueur moins bien classé que vous ou qui joue «mal» (techniquement parlant). Ravalez votre orgueil et battez-vous: l’humilité est l’arme des vrais champions.
Prenez avantage des impondérables
Les conditions de jeu peuvent parfois être désagréables: pluie, vent, soleil, filet mal tendu, balles usées ou trop dures, etc. etc.
Pour le joueur négatif ce sont là un tas de raisons pour lui donner un prétexte à baisser les bras. Le joueur positif quant à lui est capable de tout tourner à son avantage. Ne partez pas avec l’idée que ces conditions vous sont défavorables. Au contraire, concentrez-vous d’avantage, soyez encore plus motivé.
La maîtrise de soi
Les mauvaises décisions de l’arbitre (ou du joueur adverse dans une compétition locale) font partie du jeu. Acceptez-les comme telles. Défendez votre point de vue si c’est possible mais n’y perdez pas votre énergie. Et surtout, au point suivant: oubliez tout ! Restez dans le présent. Voyez une mauvaise décision comme une épreuve de plus à surmonter. Et en tant que grand compétiteur vous recherchez les épreuves à surmonter!
La combativité
Aucun match n’est jamais perdu d’avance. Quelque soit la force de votre adversaire ou la sévérité du score, battez-vous jusqu’au dernier point. Rappelez-vous Chanda Rubin à Roland-Garros face à Jana Novotna: menée 5-0 0-40 dans le troisième set, elle l’emporte 8-6! Et ce type de remontée est loin d’être rare.
Apprenez de vos défaites. Le joueur positif voit chaque défaite comme un moyen d’apprendre. Le joueur négatif régresse et voit dans ses défaites uniquement le mot échec.
Votre attitude
L’attitude que vous montrez à votre adversaire est capitale. Si vous lui montrez que vous allez mal, que vous vous énervez, il sera automatiquement plus en confiance. Vous devez absolument lui montrer que vous allez vous battre sur chaque point, que vous ne laisserez rien passer. Même si au fond de vous, vous êtes empli d’idées négatives, ayez au moins le réflexe de ne pas le laisser percevoir, ou sinon, non seulement vous perdez votre confiance avec vos idées négatives, mais en plus vous donnez confiance à votre adversaire!
Le plan d’entraînement 
Etabli par votre entraîneur, évolutif, il s’adapte à votre condition et vous permet une progression optimale. Le respect en particulier des phases de repos est essentiel pour obtenir tous les effets positifs attendus (grâce au phénomène de surcompensation): vouloir trop en faire aboutit souvent à un résultat contraire et à un état de fatigue toujours long à corriger.
Combattre le trac
Le trac est l’ennemi du joueur de compétition. Trac avant le match, pendant et après. Tout le monde essaye tant bien que mal d’appliquer sa petite recette. Mais aucune recette ne fonctionne pour tout le monde. Chaque personne est différente et chacun a sa façon propre de réagir dans les moments de tension. On n’élimine pas le trac, on apprend plutôt à vivre avec en l’empêchant de nous bloquer.
L’importance qu’il y a, pour un compétiteur, à être totalement concentré dans le moment présent afin d’atteindre l’inconscience compétente. Malgré toute sa bonne volonté, l’athlète le mieux entraîné, et le plus averti, trouvera sur sa route de nombreux pièges qui le pousseront à succomber aux sirènes du futur ou du passé. Les tentations sont nombreuses au cours d’un match. Soit vous menez, et il peut arriver que votre cerveau s’envole en projetant sur votre écran intérieur le film de vous-même évoluant dans un avenir radieux. Le match est gagné, vous serrez la main de votre adversaire, et déjà vous pensez à votre prochain match, votre prochain adversaire. Une petite voix compte les points empochés et sur l’écran minitel de la FFT vous regardez avec délice, satisfait, s’afficher votre futur classement. Vous vous sentez détendu, trop peut-être ?
L’agressivité
Le «killer-instinct»: l’instinct du tueur. Très à la mode pendant plusieurs années, surtout chez les américains. Ça consiste à être dans l’état d’esprit d’en vouloir à mort à votre adversaire. Bien sûr c’est au figuré sinon vous auriez de sérieux problèmes avec la justice. Vous devez détester, haïr votre adversaire, vouloir lui faire du mal. Ça semble un peu difficile à accepter sur le plan moral, mais en réalité c’est une façon de vous conditionner à agir plutôt que de subir les événements. Ça reste un des meilleurs moyens de se «dégripper».
La confiance en soi
Que fait un chien quand il a peur ? Il aboie. Ça me rappelle une anecdote que m’a racontée un jour un joueur. Il jouait un match serré et au début du troisième set son adversaire réussit un passing-shot très risqué à 2 partout 30-0. Celui évidemment pousse un rugissement et serre les poings. À ce moment m’a dit mon joueur, j’ai compris que mon adversaire était très nerveux, en prenant conscience de ça, je me suis moi-même décontracté et j’ai remporté facilement les 4 jeux suivant ! Belle façon de retourner les choses. Beaucoup d’entre nous se seraient sans doute découragés face à la détermination affichée ostensiblement par un adversaire difficile à battre. Ce qui prouve une fois de plus que «tout se passe dans la tête». Certains joueurs trouvent le moindre prétexte pour baisser les bras: le vent, le soleil, les balles, la couleur de cheveux de son adversaire (!)... alors que d’autres trouvent toujours le moyen de renverser positivement n’importe quel événement.
Restez dans le présent et pensez à ce que vous faites
Le futur
Bien souvent le stress naît et s’installe parce que nous pensons à autre chose que la tâche à accomplir. Beaucoup de joueurs en jouant leur troisième set pensent déjà au goût de la victoire ou de la défaite. Certains se voient lever la coupe ou encore se voient perdre. Ils se projettent dans le futur. Non seulement le stress augmente à cause de l’émotion provoquée par ces images mais en plus ils ne sont pas attentifs à ce qui se passe. En se projetant dans le futur, ils oublient d’agir ou sont paralysés par l’action à accomplir avant d’atteindre leur but.
Le passé
Rester dans le passé est aussi le pécher des «loosers». Il s’agit par exemple d’un point perdu sur une balle facile ou encore une faute d’arbitrage. Ils n’arrivent plus à se décrocher mentalement d’une chose passée, ils restent «collés» à cette émotion du passé.
le présent
Pour vous aider à rester concentré sur le présent, c’est-à-dire sur le point à jouer ou en train de se jouer, j’ai trouvé que le meilleur moyen c’est de se donner de quoi à penser sur ce que vous êtes en train de faire. Si vous n’avez pas de plan précis dans votre match, il est facile de voir son esprit vagabonder à toutes sortes de pensées négatives ou totalement sans rapport avec le tennis. Avec un plan de match, vous construisez votre match, vous occupez votre esprit avec des actions claires et précises à réaliser. Un plan de match peut et même doit varier au fil du match: c’est une perpétuelle réflexion tactique sur la façon de mieux jouer votre adversaire.
Une autre façon, plus «Borgienne» est de fixer la balle et faire le vide total dans son esprit. Fixer la balle, ne plus la quitter des yeux un seul instant, jouer comme un robot, sans émotion, sans âme. Certains se sentent mieux avec cette approche plus «zen».
Jouez des matchs L’expérience des matchs est importante. Plus vous en jouez et moins vous vous trouvez face à des événements ou des situations imprévues. Car ce sont là des choses qui peuvent élever le niveau de stress. Le type d’événement à également son importance: par exemple une finale aura un enjeu et un niveau de stress supérieur à un match de premier tour. En dernier recours 
Je dis en dernier recours, mais vous pourriez peut-être aussi bien commencer par là aussi. Si aucun «truc» ne marche et si votre niveau de stress est tel qu’il vous empêche de gagner le moindre match à moins que votre adversaire ne soit beaucoup plus faible que vous, songez à consulter un spécialiste. Il n’est d’ailleurs pas inutile de les consulter aussi pour améliorer votre vie sur le plan personnel. Travailler avec un bon psychologue (il existe des «psys» spécialisés dans la compétition sportive) devrait vous permettre de mettre le doigt sur ce qui cloche. Attention cependant que tous les psys n’emploient pas les mêmes méthodes. Cela signifie qu’il faudra peut-être en consulter plusieurs avant de trouver celui qui vous convient.
Histoire à méditer : Un homme longeait avec difficulté une rivière. Il remarqua que la rive opposée était beaucoup plus praticable mais il ne pouvait la rejoindre faute de pont. Il assembla quelques roseaux, construisit un radeau puis traversa. Arrivé sur l’autre bord, il ne put se résoudre à abandonner son embarcation. Il la chargea sur son dos et reprit sa progression qui devint plus lente et plus pénible qu’avant qu’il n’ait changé de rive.
 
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